Proposition de rando à Bussière Poitevine...nous en sommes mais, nous ne savions pas que nous serions accompagné par un petit groupe folklorique...pardonnez-moi, j'ai oublié son nom...

Le folklore Limousin a connu une renaissance grâce à des hommes comme Jean Ségurel, qui lui ont redonné son lustre passé et l'ont enrichi d'un répertoire nouveau.

Pas facile de danser dans l'herbe !

La dame qui chante a plus de 80 ans et garde une voix fraiche et claire...

C'est elle qui conduit le groupe avec son violon...

Les chants expriment souvent le déracinement, la nostalgie, et célèbrent la beauté des paysages...

Les costumes sont très harmonieux. Pour les femmes, robes longues multicolores, tablier brodé et serré à la taille...Châles de couleur sur corsage assorti, imposante coiffe comme "le barbichet" à logues barbes...ou le bonnet brodé à rubans...Pour les hommes, vestes et pantalons noirs, gilets de couleur, chemises claires, foulards, chapeaux de feutre noir à larges bords...certains groupes portent une blouse bleu sombre...

La "bourrée" et le "pélélé" se dansent au son de la vielle, de la cabrette, du violon et de l'accordéon...ce jour-là, il n'y avait que le violon mais une partie des randonneurs s'essayaient à "la bourrée"...

http://amicalesaintsornin.free.fr/pages/les-instruments-traditionnels-folklore-limousin.php

Voila le dos du "barbichet" souvent fait de dentelles et de broderies sur un gros et large nœud...

Parmi les coutumes tombées en désuétude , il faut mentionner l'usage du "patois". Le limousin se rattache au pays d'Oc...Les parlés locaux survivent dans les campagnes où, si on ne parle plus souvent patois, on le comprend encore très bien. Des cours d’occitan sont aussi dispensés dans des associassions et parfois des écoles

Cette langue très chantante fait partie de nos racine et excelle dans les réunions familiales ou autre lorsque, à la fin d'un repas un peu arrosé, on chante ou l'on raconte des "gnorles"...c'est à dire, des blagues !

Je vous envoie , par ces quelques images, un petit air de mon Limousin...

A bientôt...

Malou...

Beau dimanche ensoleillé...sur les chemins...

le nez au vent...

Les légendes sont des ruisseaux

Qui couleraient de bas en haut,

Et pour pouvoir mieux les entendre,

Faut s'arrêter et puis attendre...

Reprendre à l'envers son chemin,

Vers son enfance, marcher sans fin.

Les légendes sont des bâteaux

Qui vogueraient même sans eau,

Sans gaz, sans électricité.

Elle est si forte, la pensée.

Elle est trop forte, elle s’évade,

La légende est une escapade !

grille mystérieuse qui vous souhaite la bienvenue...

Partir par ces sentiers, c'est prendre la clef des champs, ouvrir les portes du rêve à portée de main, faire des rencontres réelles ou imaginaires à travers des légendes intemporelles, des récits fantaisistes et poétiques. c'est entrer au pays de la nature, bavarder avec les ruisseaux, admirer les rochers facétieux, les arbres tortueux, les paysages authentiques de ce bout de notre Limousin...

Et un petit voyage tout simple peut aider à garder "bon pied, bon œil" et "sourire aux lèvres"...Pourquoi s'en priver ?

Bon dimanche...

Malou...

La pierre Mystère...

Cette pierre est mystère, elle ne veut pas parler.

Elle ne veut pas donner sa pièce d'identité.

Qui es-tu vaste roche ? Qui es-tu belle pierre ?

Mais oui tu m'as souri, je ne suis pas peu fier.

Est-ce que tu m'aimerais, bizarre rocher de pierre ?

Est-ce que tu me dirais les secrets de la terre ?

Mais oui, j'ai souri, bel inconnu de pierre.

Est-ce que je deviens fou ? Non j'aime le mystère.

Il suffit d'y poser le pied

Nu, c'est encore plus efficace.

Il suffit de poser un pied

Et puis, tu repars du bon pied.

Bon pied, bon œil !

Quel que soit le jour,

Quelle que soit l'époque, Si tu passes par là,

Arrête-toi, homme !

Approche-toi femme !

Bon pied, bon œil !

Tu repartiras; mais pose ton pied

Sur ce p'tit rocher aux pouvoirs énormes.

Tu repartiras toujours du bon pied,

Tu auras gagné vraiment ta journée.

Bon pied, bon œil !

Il suffit d'y poser le pied

Tu repartiras du bon pied...

Tout cela est un peu enfantin mais nous permet de rêver...de nous évader dans cette nature sauvage mais non hostile...et est une source d'inspiration pour nos apprentis poètes...

A bientôt...

Malou...

Vieux massif granitique, le Limousin déborde de rochers de formes bizarres dont je vous ai déjà parlés et pour lesquels de nombreuses légendes sont associées...

"Monte sur mon dos, petit nain de l'Univers et tu verras, au loin et en toi.

Monte petit nain, tu verras et tu grandiras, mais, fais attention de ne pas glisser sur ma roche, quand le ciel l'a mouillée. ton regard sur moi en serait perturbé...

Allez, viens me voir, je te donnerai à voir, que tu sois aveugle ou que tu aies des yeux de lynx, tu verras je te le promets, tu verras au loin ou en toi, ou au loin et en toi, c'est comme tu pourras.

Si la brume ne nous taquine pas, quand on est monté sur mes côtes, on voit le bourg de Compreignac, même un p'tit bout de Massauvas.

Je te le promets tu verras.

Moi, je te donne à voir, c'est tout simple, tu vois"

C'était une lande superbe, fraiche, sauvage où les loups avaient pris l'habitude de se retrouver, de jouer entre eux, de parler de la lune.

Et les pierres et les arbres, et les fleurs de la lande se réjouissaient de ce spectacle singulier, sans parler des nuits de pleine lune où l'on dit qu'il se passait d'étranges choses, mais ça...c'est une autre histoire.

Un jour, les loups furent chassés de ce coin enchanté par des hommes qui se croyaient plus malins, plus carnivores encore que les loups d'alors. Ils ne revinrent jamais !

Les arbres, les fleurs et les pierres tombèrent malades. On leur avait enlevé leur plus belle distraction. Ils s'ennuyèrent à mourir...

Mais, une grosse pierre eut une idée, elle se confectionna un masque en souvenir des loups. Un masque peut surprendre et égayer ce petit coin de paradis qui redevint si beau, qu'un jour, un troubadour en tomba amoureux et composa ces quelques vers :

"Le rocher a mis son masque.

Tous ses amis ont applaudi.

Un petit chêne voyant le masque,

Tordu de rire, a ri, a ri

La bruyère, heureuse aussi,

A retrouvé son vert d'antan

Mais l'eau de la source a tari,

Il n'y a plus d'eau comme avant.

Tous les paysages avancent,

Changent d'aspect et d'harmonie,

Faut-il qu'on pleure ou qu'on danse,

Ou faut-il réfléchir aussi ?

Tous les paysages avancent,

Changent d'aspect et d'harmonie,

Semblent nous dire, réfléchis, penses

Tu entendras parler la vie."

Si, comme moi, vous avez gardé votre âme d'enfant, alors vous aimerez ces petites légendes...

A Bientôt...

Malou...

Le château de Walmath...en Limousin...

En 1859, Jean-Baptiste Mignon fait construire, avec des moyens considérables le château de Walmath avec les serres, le parc et les bâtiments de ferme très imposants destinés à l'agriculture. Né le 25 juillet 1824 à Limoges, cet inventeur déposera plus de 100 brevets principalement dans le domaine industriel. Mais l'une de ses grandes trouvailles a été cette glacière qu'il installa 10 à 15 mètres sous terre. Un congélateur à l'ancienne avec de la glace dans une "carotte" centrale et des "couloirs" pour stocker les aliments pendant trois ans et avoir des sorbets durant l'été !

À sa mort en 1894 ( il est inhumé à La Jonchère-Saint-Maurice dans un mausolée), sa fille hérite de la totalité de cette importante propriété, qui jouit aujourd'hui encore d'un magnifique parc anglais du XIX e, avec un escalier dit "de la légion d'honneur", un étang, un kiosque et des arbres remarquables, comme un grand cèdre du Liban ou encore un chêne séculaire proche de la maison du gardien.

En ce jour de mai 2013, c'était la fête à Walmath ...exposition de photos au rez-de-chaussée...dans la galerie...

Et de vieilles voitures   à l'extérieur...

Grand parc avec de beaux arbres...

Exposition de nos artistes bûcherons...

Un grand coup de cœur ! Lorsque la famille Duchambon rachète ce château en ruine, il ne reste alors plus que quatre murs et un semblant de toiture à travers laquelle la pluie tombe sur les plafonds. Et surprise, lorsque Françoise et Paul prennent possession de leur bien, il a été pillé quelques semaines auparavant, étant resté ouvert à tous les vents. Plus de boiseries, ni portes, ni cheminées en marbre. Plus de verrières, ni escaliers , ni balcons. Même le portail d'entrée pesant 6 tonnes a été dérobé ! Pourtant, toujours amoureux du site, le couple retrousse ses manches et décide d'entamer les rénovations sans faire appel à des artisans, en se basant sur de vieilles photos et documents ainsi qu'à des "éléments" de décoration sur place.

Le grand escalier d'honneur...

"Nous avons tout refait nous-mêmes plus ou moins à l'identique mais dans le respect de l'esprit, qu'il s'agisse de la toiture et des intérieurs avec les planchers, les plafonds avec les moulures. On s'est lancé un peu inconsciemment dans ce projet. Et vingt ans après, il reste encore beaucoup à faire, même si quatre salons sont d'ores-et-déjà terminés : l'entrée-vestibule, le salon bleu, la grande salle de bal, avec une verrière en vitraux et un parquet Versailles, ainsi que le salon à musique, avec un plafond décoratif avec des peintures d'époque Napoléon III et un parquet en pointe de Hongrie. Les appartements privés de mes parents et deux chambres d'hôtes sont également rénovés. Nous sommes portés par la passion, malheureusement freinée par le coût, puisque les travaux sont financés sur nos fonds propres et ne touchons aucune subvention », explique Antoine Duchambon, le fils, qui se plaît à raconter l'histoire de cette propriété exceptionnelle.

J'espère que cette histoire vous aura plu...à bientôt...

Malou...